Ecrire à Sète

Sète, ce fut tout de suite la plongée dans l’enfance d’un sétois, chargée d’odeurs et de couleurs, avec vue sur canaux et bateaux du haut de notre auberge « de jeunesse » ; et puis la montée en douceur au Mont St Clair pour embrasser du regard « l’île » toute entière et mettre une première patte littéraire sur ses îlots (comprenne qui pourra !). Le lendemain, ce fut la découverte de l’étang de Thau avec traversée obligée jusqu’à l’autre rive (du Barrou à Bouzigues) et ce, malgré les cavaliers annoncés ; puis après un pique- nique sur la plage de la corniche pour saluer tonton Georges (qui n’y était pas), la visite du cimetière marin pour voir « ce toit tranquille où … ». Tranquilles, mais en plein remue-méninges, nous le fûmes, dans la baraquette de Michel à la Pointe courte, ou en draguant la ville à notre fan- taisie à la pêche au « mot » perdu dans les méandres de notre mémoire. Alors, pourquoi me faire dire au pas de charge (1000 signes ) la fanfare, la cuisine cétoise et notre salle Grande rue haute si accueillante ? C’est paradoxal, comme « Cette », espace singulier mais si ouvert où il me tarde de revenir. Merci à Hélène et Janine pour cette promenade sous le soleil au fil de l’eau et de la plume.

Brigitte (2008)

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